Ce qu’on OUBLIE (SOUVENT)DANS LES ÉTATS DÉPRESSIFS
On réduit souvent l’état dépressif à un problème psychologique
C’est un sujet complexe.
Et bien sûr, il serait impossible de tout expliquer en un seul post…
Mais j’avais envie de te partager quelques pistes importantes, celles qu’on explore rarement — voire jamais — alors qu’elles peuvent tout changer.
Ce sont des troubles émotionnels profonds.
Souvent accompagnés de fatigue, de perte d’élan vital, de burn-out, de brouillard mental ou encore de difficultés à ressentir du plaisir.
Et non, ce n’est ni une faiblesse, ni une fatalité.
C’est souvent un déséquilibre, multifactoriel, qu’on peut mieux comprendre.
Le souci, c’est qu’on s’arrête trop souvent à l’anamnèse :
Tu ne vas pas bien ? Ok, antidépresseurs et rendez-vous chez le psychologue qui s’enchaine.
Et attention : je ne remets pas en cause leur utilité, ni leur importance, c’est parfois essentiel, mais souvent incomplet.
Le vrai problème, c’est qu’on oublie souvent d’aller chercher plus loin. Notamment du côté des causes biochimiques.
Parce qu’en réalité, nos émotions sont le reflet de ce qui se passe dans notre corps. Elles sont avant tout des réactions chimiques et physiologiques.
- Dans nos hormones.
- Dans nos neurotransmetteurs.
- Dans l’état de notre système nerveux.
Ton équilibre émotionnel repose sur un socle biologique – si ce socle est fragilisé, ton mental vacille.
Souviens-toi de ton état émotionnel après une nuit d’insomnie
Ou encore, de ce moment où tu as tellement faim que tout t’agace, que tu te sens au bout du rouleau émotionnel.
Alors, concrètement, qu’est-ce qui peut biologiquement favoriser une dépression ?
👉Une hypothyroïdie (même légère) impacte directement ta motivation, ton énergie mentale, ta concentration.
👉 Un déséquilibre des hormones sexuelles :
Chez la femme :
- Un excès d’œstrogènes par rapport à la progestérone (SPM, irritabilité, tristesse)
- Un déficit en progestérone, qui réduit la capacité naturelle du corps à apaiser le système nerveux.
Chez l’homme et la femme :
- Manque de testostérone (oui, même chez la femme !) : moins d’envie, de motivation, d’élan vital.
👉Un dérèglement du cortisol : quand ton corps est en stress chronique, ton cortisol s’emballe ou s’épuise. Et ça finit par dérégler toute ta chimie interne.
👉 Une résistance à l’insuline ou des variations glycémiques fréquentes : trop de sucre, pas assez de sucre, variations brutales…Ton cerveau a besoin de carburant stable pour fonctionner correctement. On ne le répétera jamais assez.
👉 Des carences nutritionnelles : Magnésium, zinc, vitamines B, acides aminés.. Sans elles, ton corps n’a pas les briques nécessaires pour produire ses neurotransmetteurs.
👉Inflammation de bas grade : dysbiose intestinale, perméabilité intestinale, inflammation silencieuse qui impacte ton cerveau.
➡️ Un état dépressif peut être temporaire, réactif (lié à un événement), ou lié à des déséquilibres physiologiques.
➡️ Il peut se stabiliser avec du soutien, du repos, des corrections du terrain, sans forcément nécessiter de traitement médical lourd.
C’est souvent le reflet silencieux de déséquilibres profonds dans ton organisme.
Et tant qu’on ne regarde pas le corps, on passe à côté d’une grande partie de la solution. Et tout ça n’a rien à voir avec un « défaut de caractère » ou une « faiblesse mentale »