Et si tout n’était pas qu’une affaire de microbiote ?

Ces dernières années, on parle énormément du microbiote !

On nous répète qu’il faut le réparer, le nourrir, le repeupler… Mais si, avant de nourrir ou réparer ton microbiote, il fallait d’abord regarder… ta digestion ?

Parce que oui, Un microbiote déséquilibré est souvent la conséquence…

… d’une digestion qui ne fait plus son travail.

La digestion est la toute première étape, et sans doute la plus fondamentale.

C’est elle qui dégrade les aliments en nutriments assimilables et prépare le terrain pour un microbiote sain et équilibré.

Si cette étape est perturbée — par une mauvaise mastication, un manque d’acide chlorhydrique (hypochlorhydrie) ou un déficit enzymatique — les conséquences ne tardent pas à se faire sentir :

Les résidus alimentaires non digérés stagnent et fermentent dans l’intestin. Ce phénomène produit des gaz, des ballonnements, des troubles du transit et finit par nourrir les mauvaises bactéries, contribuant à la dysbiose et à l’inflammation chronique.

Peu à peu, ces inconforts deviennent chroniques et perturbent tout l’écosystème intestinal.

Les mauvaises bactéries prolifèrent, le microbiote se déséquilibre, et une inflammation de fond s’installe, pouvant aller jusqu’à l’hyperperméabilité intestinale.

Le foie, déjà surchargé par l’accumulation de toxines, peine à filtrer et à neutraliser correctement ces déchets. Les reins, tout comme les autres émonctoires (peau, poumons, intestins), sont également sollicités en excès et finissent par s’épuiser. Lorsque ces organes d’élimination sont saturés ou fatigués, le métabolisme ralentit, l’inflammation s’installe et la digestion, déjà fragilisée, continue d’en pâtir.

Le corps entre alors dans un cercle vicieux où chaque faiblesse entretient l’autre.

Il est donc essentiel de revenir à l’essentiel : soutenir la digestion haute.

Cela commence par l’estomac, qui a besoin d’un bon niveau d’acide chlorhydrique. On l’aide en évitant de boire excessivement pendant les repas, en mâchant lentement et en intégrant des plantes amères. Le zinc, la vitamine B1 et le sel (sel marin non raffiné) y jouent un rôle clé.

Le foie, quant à lui, est le grand chef d’orchestre de la détox et de la digestion des graisses. Lorsqu’il est surchargé, il ralentit tout le système digestif. Il est donc précieux de le soutenir. La choline, la vitamine B6 et les composés soufrés participent directement à la vitalité hépatique.

Enfin, n’oublions pas le pancréas, qui produit les enzymes digestives permettant de décomposer les glucides, les lipides et les protéines.

Il peut être soutenu naturellement grâce à des aliments enzymatiques comme la papaye, l’ananas ou encore la racine de gingembre. Le magnésium, le chrome et le manganèse sont des cofacteurs essentiels à cette fonction enzymatique.

Quand la digestion haute est fluide, l’assimilation des nutriments devient optimale, l’inflammation recule, et le microbiote retrouve son équilibre de lui-même. La boucle se referme dans le bon sens.

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